Le mythe de Cendres
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Le mythe de Cendres
Extrait d'un ouvrage intitulé : Mémoire et souvenirs, Sombrelinceul et ses origines, par Emilie Stormwind
Il y a bien longtemps, si longtemps qu’alors seul les élézens foulaient les terres d’Eorzéa, vivait un élézen à la peau couleur cendre, à la chevelure blanche tels des fils tissés de rayons de lune et aux yeux d’un noir plus profond que les abysses. Cendres, tel qu’il fût nommé en raison de la couleur de sa peau, était considéré comme un présage de malheur et chassé par les siens. Il fût sûrement le premier élézen à vivre dans les forêts de Sombrelinceul, reclus et rejeté sans rien ni personne pour rompre sa solitude.
Alaxael était un félin à la fourrure noir de jais et aux yeux d’un blanc immaculé qui brillant tant dans l’obscurité que ses pairs le rejetèrent, pris de peur à la simple vue de son regard. Alaxael avait néanmoins le don de parole et, un beau jour, Cendres et le félin se rencontrèrent. Opposés par leur physique, opposés par leur peuple d’appartenance mais unis par la solitude et le rejet, il ne fallut pas longtemps avant qu’ils ne trouvent chacun en l’autre le compagnon d’infortune qui leur manquait.
Cendres et Alaxael vécurent ainsi de nombreuses années, apprenant l’un de l’autre. Cendres devint ainsi aussi rapide et souple que le félin, capable de se déplacer silencieusement et de voir dans la nuit. Ses yeux obscures pouvait désormais le guider dans les ombres avec plus d’aisance que dans la lumière. Alaxael, lui, appris les savoirs des élézens et leur magie. Ainsi passèrent les années, dans une paix solitaire et secrète au fond des bois ancestraux de Sombrelinceul.
Mais vînt un jour un grand incendie qui ravagea les terres des élézens, réduisant en fumée leurs champs, leurs villes et leurs vies. De rage et de chagrin, ils se tournèrent alors vers les parias qui vivaient dans la forêt et que l’on disait voir rôder de plus en plus souvent sous le couvert de capes d’ombres, pillant les honorables élézens. Une battu fût alors organisée pour couper le mal à la racine et purifier les êtres maudits qui hantaient les bois.
Ainsi trahit une seconde fois par les siens pour un mal qu’il n’avait pas fait, Cendres du fuir à nouveau. Mais cette fois il était accompagné par Alaxael au grand savoir. Celui-ci le guida vers un refuge secret dont il avait le secret et devant le désespoir de son compagnon, il lui montra une voie nouvelle. Puisque rester reclus et caché ne suffisait pas, qu’il prenne l’épée et qu’il terrasse ceux qui lui voulaient du mal. Ils le traitaient de monstre maudit ? Et bien Alaxael fit de lui l’incarnation de ce démon. Longtemps il lui avait appris à devenir l’ombre, silencieuse et vive, toujours dans le dos. Une ombre aussi tranchante que le fil de ses lames.
Cendres embrassa alors sa nouvelle destinée, guidé par les mots de son mentor et ami. Ensemble ils rependirent la désolation parmi les élézens et les flammes de la destruction virent naître leurs ombres grandissantes et des monts de cendres sur leur passage. Rien ne semblait les arrêter et les élézens durent reculer, abandonnant leurs terres et se repliant sans trouver de solution.
Cependant vînt un jour un guerrier à l’épée de lumière et au cœur pur et courageux. Il les traqua et les affronta maintes et maintes fois. Sa lame de lumière perçant les ombres dont Alaxael et Cendres s’enveloppaient et parvint même à blesser l’élézen vengeur, les forçant à fuir. Néanmoins, quand le guerrier voulu les rattraper, le duo resta introuvable. Parias toute leur vie, ils étaient devenu expert dans l’art d’échapper au danger.
La traque durant ainsi de nombreuses années, l’épée de lumière chassant les deux ombres et les monts de cendres devinrent moins nombreux. Puis au prix d’un grand sacrifice, le guerrier parvint enfin à rattraper les monstres fuyards. Ils les affronta une nouvelle fois dans un terrible combat ou ténèbres et lumières tentèrent l’un l’autre de se dévorer pour en finir avec leur adversaire.
Quand le silence revînt et que les plus courageux des élézens s’approchèrent du théâtre de leur affrontement, ils ne virent rien. Plus de guerrier, plus d’ombres vengeresses. Les ténèbres et la lumière c’étaient-ils entre détruit ? Nul ne le sait aujourd’hui, toujours est-il que si vous voyez, un jour ou une nuit, un homme aux yeux de nuit, ne cherchez plus où aller. C'est trop tard il est là.
Il y a bien longtemps, si longtemps qu’alors seul les élézens foulaient les terres d’Eorzéa, vivait un élézen à la peau couleur cendre, à la chevelure blanche tels des fils tissés de rayons de lune et aux yeux d’un noir plus profond que les abysses. Cendres, tel qu’il fût nommé en raison de la couleur de sa peau, était considéré comme un présage de malheur et chassé par les siens. Il fût sûrement le premier élézen à vivre dans les forêts de Sombrelinceul, reclus et rejeté sans rien ni personne pour rompre sa solitude.
Alaxael était un félin à la fourrure noir de jais et aux yeux d’un blanc immaculé qui brillant tant dans l’obscurité que ses pairs le rejetèrent, pris de peur à la simple vue de son regard. Alaxael avait néanmoins le don de parole et, un beau jour, Cendres et le félin se rencontrèrent. Opposés par leur physique, opposés par leur peuple d’appartenance mais unis par la solitude et le rejet, il ne fallut pas longtemps avant qu’ils ne trouvent chacun en l’autre le compagnon d’infortune qui leur manquait.
Cendres et Alaxael vécurent ainsi de nombreuses années, apprenant l’un de l’autre. Cendres devint ainsi aussi rapide et souple que le félin, capable de se déplacer silencieusement et de voir dans la nuit. Ses yeux obscures pouvait désormais le guider dans les ombres avec plus d’aisance que dans la lumière. Alaxael, lui, appris les savoirs des élézens et leur magie. Ainsi passèrent les années, dans une paix solitaire et secrète au fond des bois ancestraux de Sombrelinceul.
Mais vînt un jour un grand incendie qui ravagea les terres des élézens, réduisant en fumée leurs champs, leurs villes et leurs vies. De rage et de chagrin, ils se tournèrent alors vers les parias qui vivaient dans la forêt et que l’on disait voir rôder de plus en plus souvent sous le couvert de capes d’ombres, pillant les honorables élézens. Une battu fût alors organisée pour couper le mal à la racine et purifier les êtres maudits qui hantaient les bois.
Ainsi trahit une seconde fois par les siens pour un mal qu’il n’avait pas fait, Cendres du fuir à nouveau. Mais cette fois il était accompagné par Alaxael au grand savoir. Celui-ci le guida vers un refuge secret dont il avait le secret et devant le désespoir de son compagnon, il lui montra une voie nouvelle. Puisque rester reclus et caché ne suffisait pas, qu’il prenne l’épée et qu’il terrasse ceux qui lui voulaient du mal. Ils le traitaient de monstre maudit ? Et bien Alaxael fit de lui l’incarnation de ce démon. Longtemps il lui avait appris à devenir l’ombre, silencieuse et vive, toujours dans le dos. Une ombre aussi tranchante que le fil de ses lames.
Cendres embrassa alors sa nouvelle destinée, guidé par les mots de son mentor et ami. Ensemble ils rependirent la désolation parmi les élézens et les flammes de la destruction virent naître leurs ombres grandissantes et des monts de cendres sur leur passage. Rien ne semblait les arrêter et les élézens durent reculer, abandonnant leurs terres et se repliant sans trouver de solution.
Cependant vînt un jour un guerrier à l’épée de lumière et au cœur pur et courageux. Il les traqua et les affronta maintes et maintes fois. Sa lame de lumière perçant les ombres dont Alaxael et Cendres s’enveloppaient et parvint même à blesser l’élézen vengeur, les forçant à fuir. Néanmoins, quand le guerrier voulu les rattraper, le duo resta introuvable. Parias toute leur vie, ils étaient devenu expert dans l’art d’échapper au danger.
La traque durant ainsi de nombreuses années, l’épée de lumière chassant les deux ombres et les monts de cendres devinrent moins nombreux. Puis au prix d’un grand sacrifice, le guerrier parvint enfin à rattraper les monstres fuyards. Ils les affronta une nouvelle fois dans un terrible combat ou ténèbres et lumières tentèrent l’un l’autre de se dévorer pour en finir avec leur adversaire.
Quand le silence revînt et que les plus courageux des élézens s’approchèrent du théâtre de leur affrontement, ils ne virent rien. Plus de guerrier, plus d’ombres vengeresses. Les ténèbres et la lumière c’étaient-ils entre détruit ? Nul ne le sait aujourd’hui, toujours est-il que si vous voyez, un jour ou une nuit, un homme aux yeux de nuit, ne cherchez plus où aller. C'est trop tard il est là.
Sieur Vrémaux- Curieux
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Date d'inscription : 12/07/2019
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