Les radieux d'Azeyma, volume 1 [Théologie]
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Les radieux d'Azeyma, volume 1 [Théologie]
LES RADIEUX D’AZEYMA, VOLUME 1
Par B’Orgia Tia, prêtre des douze et théologien.
Par B’Orgia Tia, prêtre des douze et théologien.
Extrait chapitre n°1 :
« Le cataclysme de la seconde ère ombrale, suivit par celui de la troisième ère ombrale furent pour les hommes et les femmes d’Eorzéa un enseignement riche quoique rude. La foi envers les douze, ses excès ainsi que la juste piété dénuée de fanatisme et née du cœur fût bâti durant ces longues années et transmise, générations après générations jusqu’à notre époque. Portée par les fidèles et les servants des douze, nous pouvons aujourd’hui vous transmettre leur sagesse naît du plus terrible des désespoirs et de la plus douce des repentances qui donnèrent naissance en un espoir cristallisant les enseignements des dieux …
… Azeyma, fille d’Althyk, sœur de Menphina, mère de Nophica et aimée de Thaliak, fût, est et sera toujours la déesse de la justice, et la gardienne du Soleil. Le symbole qui lui est attribué est un soleil brillant. On lui associe l'élément feu, et elle règne sur le neuvième mois de l'année. Elle est représentée par une dame noble, portant un éventail d'or …
Extrait chapitre n°3 :
Nombreux temples d’Azeyma était des sanctuaire de justice et de paix. Quiconque était accusé de crimes pouvait s’y rendre et y demander l’asile le temps qu’un jugement noble et impartiale lui soit attribué. La parole des prêtresses et des prêtresses de la déesse de la justice ne souffrait nulle contestation. Eclairés par ses saints enseignements tirés des paroles justes et lumineuses même d’Azeyma, il est dit qu’en ces temps anciens les fidèles les plus pieux pouvaient voir directement la noirceur dans le cœur des hommes …
… diverses branches du culte naquirent, mais la plus grandiose et la plus célèbre en son temps fût très certainement celle des radieux d’Azeyma. Le nom de cet ordre restreint, au nombre de douze exactement, disparu très vite mais non sans avoir profondément marqué les vivants de l’époque. On lui attribue nombre d’actions héroïques, portant la justice aux quatre coins d’Eorzéa. Porteur de lames forgées à la chaleur même du soleil et baignées dans ses rayons sacrés, elles avaient, dit-on, la capacité de briller de milles feux et de chasser les ténèbres les plus noires. Des récits racontent que ces chevaliers d’Azeyma étaient capable, à la lueur de leurs lames, de faire de l’ombre des hommes et des femmes un reflet de leurs âmes et qu’ils la transperçaient en guise de jugement. Si l’âme était alors assez pure et innocente, la lame ne leurs faisaient ni mal ni douleur aucune. »
Extrait chapitre n°5 :
« Les théologiens et les historiens s’entendent à dire que les radieux d’Azeyma ne disparurent pas au moment du second fléau, mais bel et bien plus tard, probablement avec l’expansion de l’empire d’Allagois. L’ordre, d’après quelques sources imprécises tirées de livres de grands prêtres de l’époque de la troisième ère traitent de l’existence des radieux d’Azeyma. L’ordre était-il le même ? Sa fonction identique et le nombre de ses membres toujours de douze ? Nul ne le sait à ce jour et les spéculations divisent encore les deux sociétés théologiennes et historiennes …
… Il est aujourd’hui bon de noter qu’aucun temple dédié à cet ordre ne fut retrouvé par le passé. L’ordre des radieux d’Azeyma se devait, de part leurs fonctions et leurs attributions, d’être errant, néanmoins, on suppose l’existence d’un lieu de retrouvaille, de formation et d’adoubement de ces chevaliers. Les cérémonies permettant d’être officiellement sacré radieux et empli des pouvoirs de justice étaient gardées secrètes et dévoilées qu’aux cœurs les plus pieux jugés après de longues années de service en tant qu’écuyers. »
Extrait chapitre n°6 :
« De nombreux mythes entourent la création de l’ordre et son histoire. A n’en pas douter que tirer la lie du vin n’est pas chose aisée, néanmoins, les plus sages et savant des prêtres d’Azeyma s’entendent à dire que le mythe de la caverne radieuse est et restera le plus ancien texte traitant de l’apparition des radieux d’Azeyma dont voici le texte tel qu’il devait l’être sous sa forme la plus juste. Il est néanmoins correcte de penser qu’il fût, avant d’être posé à l’écrit. »
« Il y a bien longtemps, alors que le ciel vengeur s’abattit sur les peuples d’Eorzéa, les hommes et les femmes qui peuplaient ce monde durent se réfugier sous terre, dans des cavernes, des grottes et des labyrinthes de galeries. Il est dit que la vie en ces temps fût un calvaire, un cycle de mort, de douleur, de maladie et de désespoir avant que ne vienne l’espoir et les prémices de la magie.
En ces temps anciens et troublés, vivaient un groupe d’individus quelque peu reclus du reste de l’humanité. On les disait sages et droits. Des hommes et des femmes et dont l’honneur guidait chacun de leurs pas. Premiers fidèles d’Azeyma, tel qu’ils se décrivaient, ces chevaliers de la première heure, ces chevaliers de la lumière de leur déesse vivaient dans une grotte que l’on disait remplie d’un immense lac d’eau miroitante à la lueur de cristaux naturels et de champignons lumineux.
Cette grotte disait-on, était un havre, un sanctuaire de paix et de repos dans un monde détruit. Les champions d’Azeyma créèrent un bastion au milieu de ce lac si limpide que ses eaux reflétaient les moindres reflets de l’esprit. Pour se montrer digne d’accéder au temple et vivre parmi les chevaliers d’Azeyma, il fallait que le reflet de l’âme dans l’eau pure et limpide n’assombrissent pas le lac scintillant et s’acquitter auprès du passeur de son dû.
Mais hélas, cela ne dura pas et le destin vint modifier la vie de ceux qui vivaient dans ce lieu de paix. Une créature d’ombre et de mensonge venu du tréfond des grottes fût réveillé par ceux qui y étaient venu chercher un maigre espoir de survie. Cette créature, libérée par une femme dont le nom se perdit dans l’oubli du temps, apporta avec elle chaos et maladie. Face à elle les hommes et les femmes mourraient d’une maladie foudroyante réduisant leur corps en un charnier purulent et leurs vivres en moisissures.
N’ayant nulle part ou fuir, la surface subissant le courroux du destructeur, ceux qui survécurent vinrent quémander l’aide des chevaliers d’Azeyma et les implorèrent de sortir de leur bastion pour aller affronter la créature qui semait mort et désolation derrière elle.
Les chevaliers débattirent longuement, pesant le pour et le contre : la protection de leur havre et la survie de tous ceux qui y vivaient ou prendre le risque d’affronter le monstre que les eaux pures du lac et leurs prières repoussaient. Guidé par la lumière d’Azeyma, ils choisirent de secourir non pas ceux qu’ils avaient accueilli mais tous ceux qui vivaient encore dans les cavernes et les grottes.
Armé de leur courage, de leur foi et d’un corps endurcis par la pureté de leurs âmes, ils partirent au combat pour affronter la créature de pourriture et de mort. Longtemps ils la traquèrent dans les souterrains. La chasse dura longtemps et bientôt les vivres déjà maigres vinrent à manquer. Le peu qu’ils parvenaient à économiser pourrissait dès qu’ils arrivaient près de la bête.
A la fin, ils se rendirent à l’évidence, jamais ils ne pourraient continuer à traquer l’ombre et la pourriture qui chaque fois qu’ils s’approchaient trop s’enfuyait. Il leur fallait pour cela lui tendre un piège. Néanmoins, qu’auraient-ils pu utiliser comme appât ? Quelle agneau pourrait être sacrifié pour que l’ombre rusée prenne le risque de se mettre en danger ?
L’évidence se présenta bien vite. Leur bastion et la pureté qu’il contenait. Tel un flambeau dans l’obscurité, la bête était toujours attirée sans jamais pouvoir s’approcher, quand bien même son désir le plus ardent était de couvrir ses murs blancs immaculé d’une moisissure abjecte, de ronger le bois clair de ses fondations et de répandre sa maladie en son sein.
Fidèles à leur serment, ils consentirent à ce sacrifice ultime. Ils firent évacuer le lac et la grotte qui le contenait puis cessèrent leurs prières pour en affaiblir les défenses pieuses qui la protégeait. Inévitablement attirée, la bête s’approcha, lentement et avec une ruse ancestrale. Mais les guerriers d’Azeyma étaient patients et leurs âmes affutées par le jeûne, la prière et leur foi.
Quand l’ombre et la pourriture entèrent finalement dans le lac, le monde sembla chavirer à nouveau dans les ténèbres. L’eau devint noir et sa texture semblable à celle du goudron. Les champignons pourrirent et la lumière chut au fur et à mesure que le monstre avançait. Une fois qu’il fût arrivé au centre du lac et qu’il eut pris possession de la forteresse, les guerriers d’Azeyma qui s’étaient dissimulé sur tout le contour de la grotte, se mirent à prier. Ils firent appel à toute leur foi, leur espoir et leur volonté brandis tel une lame de lumière. Les eaux du lac retrouvèrent leur limpidité, la lumière revînt au fur et à mesure que leur foi psalmodiée emplissait la grotte.
En son centre, la pourriture et l’obscurité se retrouvèrent enfermé. Elle parvint à se protéger, faisant du bastion autrefois dévoué au repos du corps et à la paix de l’âme un sarcophage venimeux. Malgré tous leurs efforts, jamais les guerriers d’Azeyma ne parvinrent à vaincre totalement le monstre qui vivaient sur l’île. Ils durent se contenter de l’abandonner là, enfermé dans son cocon maléfique. Ils renoncèrent alors à leur forteresse et retournèrent vivre dans les cavernes et les grottes, priant pour que le déluge du destructeur cesse. »
Sieur Vrémaux- Curieux
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