Chronologie du Sixème Fléau : la Guerre de la Magie

Chronologie du Sixème Fléau : la Guerre de la Magie

Extrait I : Introduction chapitre final

Bien que le nom de Maelstrom soit aujourd’hui connu de la plupart des gens comme le nom de la Grande Compagnie limséenne, il convient de rappeler que ce nom ne fait pas uniquement référence aux tourbillons que l’on peut parfois observer dans le détroit de Merlthor. Il nous semble en effet important de rappeler au lecteur de cet ouvrage que, si l’héritage marin de Limsa Lominsa et la fureur idéalisé du phénomène tantôt évoqué ont très certainement influencés le choix d’un tel nom - ne serait-ce que pour illustrer la hardiesse de ces membres - l’origine réelle de celui-ci est à chercher du côté de l’histoire classique de l’île de Vylbrand.
Le choix d’un tel nom, n’a point pour unique objectif d’intimider, mais également, de servir de rappel à tous ses membres du devoir sacré qui est le leur : protéger contre vents et marées le peuple de Vylbrand ; il fait ainsi directement référence à l’un des plus extraordinaires épisodes de la Cinquième Ere, ainsi qu’à la compagnie nymienne éponyme.
Alors que la guerre de la magie atteignait son terme avec les événements qu’on y associe, les derniers membres de la civilisation nymienne, miraculés de la peste tomberry mirent au point un projet désespéré : provoquer magiquement un maelstrom si colossal qu’il absorberait le raz-de-marée apocalyptique qui ravagerait bientôt l’ensemble des côtes connues.

Extrait II : Chapitre final

Dans les notes de l’Amirale Oma, nous trouvons des références à cet épisode : « …bien que je conçoive que le projet Maelstrom soit le seul moyen de sauver ce qu’il reste de notre culture, je ne peux m’empêcher de frémir devant l’ampleur de la tâche […] »

« […] avons trouvé le lieu où mettre en application notre plan désespéré. Ironie du destin ou non, c’est à la Baie de Nym que notre peuple prendra rendez-vous avec son destin. Qu’adviendra-t-il, si nous en réchappons ? Notre peuple est affamé, les malades sont si nombreux que les quelques érudits restants s’effondrent de fatigue sans parvenir à s’en occuper correctement. Puissent les Mhachois et leur magie maudite disparaître dans les flots provoqués par leur arrogance […] »

Une autre source, dont le nom a été perdu, nous dit ceci : « Le plan semble tellement irréalisable que nous devons être fous pour n’y avoir que songer ; nous avons amarré ce qu’il reste de notre flotte, et avons commencé le diagramme du sort à la surface de l’eau. Il a fallu développer des dizaines de nouveaux sorts rien que pour maintenir entier le plus important ; l’Amirale Oma pense que nous sommes condamnés, et j’ai du mal à lui donner tort. Avons-nous vraiment le choix ? […] »

« […] avons réussi, mais à quel prix ? Le maelstrom a absorbé le plus gros du cataclysme, avant de céder. Ce qu’il restait de la grande marine royale a été soufflé par une vague si haute qu’elle en masquait le ciel, leurs corps broyés par la sentence d’un monde à l’agonie ; il ne reste que quelques centaines des nôtres, peut-être moins…tous traumatisés….
Ainsi s’éteint notre civilisation… »